Islande #6 : Découverte de l’Ouest

Aujourd’hui, on part à la découverte de l’Ouest de l’Islande, au nord de Reykjavík. Direction Borganes et Húsafell.

Les fjords offrent un spectacle magique, qui me rappelle la Norvège, ses cottages en bois peint en rouge foncé et ses prairies émeraudes. Et quand le ciel se couvre, les nuances de gris nous envahissent, et la neige encore présente donne encore plus de relief au paysage.

On s’avance au nord de Thingvellir entre les champs de lave et les plaines. Il y a tellement d’espace, tellement d’air, tellement de nature. Ça a un effet relaxant que je n’aurai pas imaginé si puissant.

On tombe par hasard sur « les cascades de la lave », Hraunfossar, et « la cascade des enfants », Barnafoss. Hraunfossar porte ce nom en raison de l’eau qui, sur plus d’un kilomètre, ruisselle sous un champ de lave. Quant à Barnafoss, c’est d’une histoire pas très joyeuse qu’elle tire son nom. Des enfants qui, le soir de Noël, ne suivent pas leurs parents à la messe et tombent dans l’eau. Leur mère fera abattre le pont naturel qui reliait les deux rives…

Le vent nous fouette le visage, l’eau tombe avec fracas des pierres, cristalline. On profite de la vue, des éléments, et on retourne vers la capitale en prenant le tunnel qui passe sous la mer.

À 22h, nous avons  rendez-vous à Reykjavík Harbour pour une croisière avec Reykjavík Sailors, en espérant croiser les aurores boréales, les fameuses. On a essayé tant bien que mal de les chasser toute la semaine, en trouvant des spots à l’extérieur des villes, mais le ciel était à chaque fois tellement couvert qu’on repartait se coucher bredouille. Alors pour notre dernier soir, on a voulu mettre toutes les chances de notre côté, et partir en mer la nuit nous plaisait bien.

Et cette fois-ci, elles se sont montrées. Il serait impossible de décrire ce phénomène avec des mots, sans que ça leur rendent justice. Elles dansaient littéralement, au dessus de l’eau noire. Les étoiles éclairaient le ciel d’une lumière blanche pendant que les aurores diffusaient une lumière verdâtre et claire. On est restés sur le pont pendant 2h30. À scruter le ciel et admirer les aurores, en écoutant les musiques islandaises qui se mêlaient parfaitement au moment…

Notre vol de retour pour Londres Gatwick décolle à 15h le lendemain. On ramène le monstre au feu cassé à Keflavik. Le soleil est au beau fixe, presque à nous narguer. On reviendra. Et cette fois-ci, on découvrira le Nord et l’Est du pays. Et peut-être le soleil de minuit.