Mon deuxième mois à Amsterdam

Déjà deux mois. Deux mois d’été, ou presque. Alors Amsterdam, on en est où toutes les deux ?

Bilan plus positif que le premier, certainement. Ce mois d’août, on a emménagé chez nous. Dans un bel appartement, situé dans un quartier que j’aime beaucoup. Et pour le coup, Amsterdam, tu m’as surprise. De silence, de tranquillité, de confort. Même en plein centre. Qu’est-ce que c’est agréable, qu’est-ce que c’est confortable. Je ne pouvais pas en dire autant de Londres. Un point gagné en ta faveur !

On a eu des semaines de chaleur, où la température excédait les 25 degrés. Je préfère cette météo au temps pluvieux de juillet. C’est assez étonnant de voir tout le monde dehors dès que le soleil pointe le bout de son nez. Les rues se remplissent aussi rapidement qu’elles se vident lorsqu’une averse tombe sans crier gare.

Tu es tellement belle Amsterdam. Ces soirées d’été, à rentrer à pied, regarder tes maisons penchées éclairées, sans rideau, ou presque. Le calme des canaux, le bruit des vélos. Je ne pense pas avoir vécu dans une ville aussi charmante, vraiment. Tu as tes défauts, toutes les deux on continue à s’apprivoiser, mais rien ne peut t’enlever ta beauté.

Je me suis échappée un week-end à Paris, tu ne m’as pas manqué. Mais j’étais aussi contente de te retrouver. J’ai eu la visite de mon petit frère pour un week-end prolongé. Il t’a adoré. N’a eu de cesse de marquer son étonnement quant à ton architecture, ton charme, ton unicité. Ça m’a fait plaisir. Je me suis dit qu’on allait y arriver toutes les deux. Que ce n’était qu’une question de temps.

J’ai maintenant une liste d’occupations et de visites pour les mois à venir, grâce à Anne de Découvrir Amsterdam. J’ai découvert une personne qui te connaît sur le bout des doigts, à qui tu mets encore des étoiles plein les yeux. Qui, chaque fois qu’elle part en voyage, est contente de te retrouver, après 5 ans passés à tes côtés. Ça m’a fait plaisir, ça m’a motivé.

Je me suis équipée, j’ai maintenant un vélo pour parcourir tes ruelles et tes avenues, relativement vides comparées aux autres capitales. Ça donne une sensation de liberté, le vélo. Pas d’horaire, pas forcément d’itinéraire.

J’ai lâché mon contrat avec Londres. D’ici fin septembre, je serai toute entière chez toi. Plus de garde partagée avec Londres. J’espère qu’à temps plein, on se supportera, on s’appréciera. On verra ça d’ici le troisième mois.