Vie d'expat

Top 5 de la colocation

Entre la grande bande d’amis de « L’Auberge Espagnole » et l’appartement sale car personne ne veut s’occuper du ménage, la colocation peut être compliquée… En 5 raisons, voici pourquoi je trouve que la coloc’, c’est une bonne décision !

Après 10 mois de vie à plusieurs, voici mon retour d’expérience !

 

Des rencontres

Ça m’a permis de rencontrer des nouvelles têtes, des gens à qui je n’aurai jamais parlé dans un autre contexte. Et c’est cool, car ça permet de varier les conversations, les points de vue sont différents, les sujets sont aussi plus intéressants car lorsqu’on rencontre des personnes qui viennent de l’autre bout de la planète, on ne perd pas son temps à parler pour parler, à occuper le temps. On a des débats, des conversations intenses et animées, mais aussi des moments plus légers et drôles à essayer de comprendre le pourquoi du comment d’une tradition italienne ou indienne. Et ça donne des supers dîners !

 

Repartir de zéro

Ça m’a permis de prendre du recul. Sur moi, ma vie d’avant, mon confort. Quitter un F2 haussmanien pour habiter avec 4 autres personnes qui ne parlent pas ta langue, c’est assez extrême. Mais c’était ce qu’on souhaitait. Repartir de zéro, encore une fois, comme on l’avait fait pour Paris il y 3 ans. Alors oui il y a des moments difficiles, parfois c’est compliqué et lorsqu’on n’a pas la patience comme moi, on se trouve vite une salle de sport à côté pour se défouler. Mais c’est tellement bien, d’éclater cette bulle dans laquelle on vivait avant, de remettre à plat le concept d’une vie « normale », d’une routine ici, dans un autre pays. Ça m’a permis de prendre du temps pour moi, pour considérer ce qui était important, ce qui me tenait à cœur, ce que je voulais faire, et avec qui. Et rompre ses habitudes, changer d’environnement, et prendre des risques, est pour moi la meilleure solution pour trouver ses réponses. La coloc’ en fait partie !

 

Des amis

Grâce à notre première colocation, on a fait une très belle rencontre amicale. Et le lien qu’on construit lorsqu’on vit ensemble est à mi-chemin entre amitié/famille (d’ailleurs, étant en couple, la plupart du temps notre surnom était « Mum & Dad » !). Et c’est très fort, et ça va très vite. Surtout dans une ville comme Londres, où tout passe à une vitesse dingue, où tout le monde bouge, vient, part, ne reste pas. Lorsqu’on s’attache, on ne perd pas du temps à prendre son temps. On s’entend et on a envie de se revoir, ou alors on laisse filer. Du coup les amitiés sont d’autant plus intenses, et j’ai parfois l’impression de connaître quelqu’un depuis des années alors que ça ne fait qu’à peine un an ! Et je trouve ça bien. On vit plus la relation, on en profite, on échange et on partage plus, je trouve.

 

L’anglais

Ça m’a appris l’anglais, le vrai, l’usuel. Car même si tu travailles en anglais ou si tu prends des cours, il y a du vocabulaire, que tu n’auras qu’à condition de vivre 100% de ta vie en anglais. Comment on dit un robinet déjà ? Et un étage du frigo ? Voilà, ce genre de choses.

 

L’argent

Et pour terminer, l’argent. Nous avions pris la décision, avant même de regarder les tarifs, de chercher une colocation plutôt qu’un appartement où nous serions juste tous les deux. Nous voulions garder le niveau de vie qu’on avait à Paris, les voyages très réguliers, le confort, pouvoir mettre de côté… Et vivre en vrai « L’Auberge Espagnole » aussi ! Et la coloc’ aujourd’hui nous permet de vivre à Londres, et non pas de survivre. De se faire plaisir sans avoir des fins de mois difficiles.

 

 

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6 Comments

  1. Ophélie G.
    La coloc, je trouve ça avantageux sur de très nombreux points. Par contre, je pense qu’il est impératif d’établir des règles et certaines limites dès le début, si on veut que l’expérience soit vivable, mais surtout agréable pour tout le monde ! xx
    14 . 05 . 2016
    • Em
      Em
      Absolument d’accord avec toi ! Et mieux vaux en parler dès le départ plutôt d’attendre que ça parte en vrille et de tester sa patience/ses limites… La franchise est d’or je pense.
      A très vite, xx
      10 . 06 . 2016
  2. Nathalie CookieetAttila
    L’expatriation et la colocation me tentent vraiment! Par contre, je ne sais pas par où commencer. Je dois absolument me mettre des deadlines et des buts pour que ce projet se concrétise!
    Ayant vécu un Erasmus de 5 mois, je partage complètement ton avis sur le fait que l’amitié est plus intense car on sait qu’on doit en profiter avant d’être séparés!! Oh ça me donne tellement envie de repartir!! 😀
    29 . 07 . 2015
    • Em
      Em
      Hello Nathalie,
      Merci pour ton commentaire 🙂 En effet, sans deadlines difficile d’avancer sur un projet aussi vaste qu’une expat’ ! Tu sais où tu veux partir ?
      C’est exactement ça ! On ne pense qu’à profiter car il y a une date de fin, du coup ça permet une relation plus fusionnelle ! Ravie d’avoir ravivé la flamme alors haha !

      A bientôt ! xx
      Em

      31 . 07 . 2015
  3. Lucie
    J’ai déjà vécu plusieurs coloc, et j’y suis actuellement au Mexique, j’aime beaucoup le concept, surtout dans un autre pays, ça aide à se sentir moins seul! Par contre, il y a un manque d’intimité qui me dérange parfois, mais on s’y fait quand on trouve les bons colocs!
    26 . 07 . 2015
    • Em
      Em
      Hello Lucie,
      Merci pour ton commentaire ! Je suis d’accord avec toi, savoir qu’une maison ou un appartement n’est jamais vide (ou presque) lorsqu’on rentre, ça fait toujours du bien 🙂 Oui c’est vrai que le manque d’intimité peut être un gros point négatif… Mais comme tu dis, le fait de trouver des bons colocs aide beaucoup !

      A bientôt, xx
      Em

      26 . 07 . 2015

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